Étienne Franzak, le cœur à l’ouvrage

Après une vie professionnelle en tant qu’économiste, c’est vers l’âge de 30 ans que le besoin de créer et de travailler la matière première s’est imposé à Étienne Franzak. Quelles ont été les moteurs de ce nouveau virage professionnel ? Comment ce projet a-t-il pu être concrétisé ? Retour sur un parcours atypique.

Histoire d’une passion naissante

Depuis tout jeune, c’est au côté de son père qu’il observe, assimile et apprend à travailler de ses mains et c’est tout naturellement qu’il se tourne vers l’ébénisterie pour professionnaliser ce savoir-faire.

Après une formation au sein de l’École supérieure d’ébénisterie de Barcelonnette (centre de formation au travail du bois) où il obtient son diplôme, il installe son atelier en novembre 2019 dans la ville de Saint-Vincent-les-Forts.

Son carnet de commandes se remplit dans un premier temps par quelques meubles, puis son activité se diversifie progressivement par des demandes plus originales, comme des draisiennes et des tricycles.

Très vite, la volonté de réaliser des pièces uniques s’impose et l’artisan ne tarde pas à se lancer.

Son autre passion, qui s’avère être un formidable atout de complémentaire, est celle pour les voitures anciennes.

Cette passion le conduit à réaliser une première maquette (à l’échelle 1:2) de Belly Tank de 1952 : « Ce n’est pas une maquette mais une réplique ! »

Ce premier modèle sera ensuite exposé au Classic Days, sur le circuit de Magny-Cours, où une galerie d’art de Genève lui achète son œuvre qui sera vendue en seulement quelques jours...

Convaincue de ce potentiel, la galerie lui commande dans la foulée trois autres modèles qui trouveront eux aussi rapidement preneurs :

« Ce ne sont pas des commandes, c’est moi qui choisis le modèle. Il faut qu’il y ait une histoire à raconter », précise Étienne Franzak.

La reconnaissance d’un savoir-faire

Amoureux de son métier, Étienne Franzak a pu faire partager son savoir-faire à lors du dernier salon du patrimoine culturel qui a lieu à Paris au Carrousel du Louvre en octobre 2021.

L’ébéniste passionné a également été mis à l’honneur le 31 mars dernier, lors du Trophées du Hub de l’Économie où il était nommé. C’est Stéphan Figuière, président de la Chambre de métiers et de l’artisanat de niveau départemental, qui lui a remis le trophée dans la catégorie « tremplin » ainsi qu’un chèque « coup de pouce » de 2000€.

En somme, un beau parcours à saluer !

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