Environnement

Zones à Faible Émission mobilité (ZFE-m) en région PACA : quels impacts ?

Le 23/06/2022
par CMAR PACA
Une zone à faible émission définit un périmètre territorial dans lequel un plan d’action et des mesures spécifiques s’appliquent pour les véhicules les plus polluants. Ces zones ont pour objectif de réduire durablement les émissions de polluants atmosphériques et de maintenir ou ramener les concentrations en polluants à des niveaux inférieurs aux normes de qualité de l’air.
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Les véhicules sont différenciés en fonction de leurs niveaux d’émissions de polluants atmosphériques, et cela se traduit par le système des vignettes Crit’Air qui classe les véhicules en fonction de leurs motorisations et des normes européennes d’émissions.

Pour obtenir ce certificat, il suffit de se rendre sur le site officiel : www.certificat-air.gouv.fr. Le prix est de 3,67 € par vignette, frais de port compris.

Les ZFE en région Provence-Alpes-Côte d’Azur

Actuellement, trois territoires sont concernés par la mise en place d’une ZFE : La métropole de Nice, la métropole de Marseille et la métropole de Toulon. Chaque territoire définit les véhicules autorisés à rouler (grâce à la vignette Crit’Air), le périmètre concerné par la ZFE-m et les plages horaires concernées par ces restrictions.

→ Mais quels impacts ont les ZFE sur les artisans ?

Les impacts négatifs

Beaucoup d’artisans possèdent un véhicule qui est considéré comme un outil de travail. Dans beaucoup de cas, il leur est difficile d’investir dans l’acquisition d’un nouveau véhicule et se retrouvent donc en difficulté entre la réglementation qui leur interdit d’utiliser leurs véhicules, et leurs finances.

Pour l’artisan, l’instauration d’une ZFE dans un territoire peut avoir de nombreuses répercussions et ce, que l’entreprise soit incluse dans la zone ou non.

Par exemple, l’artisan peut-être en incapacité de se déplacer si l’entreprise est en ZFE, et par conséquent, perdre des clients. Inversement, si l’entreprise est située hors ZFE, elle peut également perdre des clients qui se trouvent en ZFE.

Enfin, l’artisan peut être confronté à une situation brocante vis-à-vis de ses salariés : si certains sont obligés de prendre leurs véhicules pour se rendre au travail et qu’ils ne sont pas conformes aux ZFE, alors le salarié pourrait changer de structure.

Les impacts positifs

Pour certains artisans, au contraire, la mise en place de la zone à faible émission peut avoir des effets positifs. Certains particuliers ne pourront plus utiliser leurs véhicules et devront donc effectuer leurs achats dans les commerces de proximité ce qui crée une dynamique pour les artisans des centres-villes.

Les artisans de la mobilité douce (fabricants de vélo électrique, les garagistes proposant l’installation de boîtier bioéthanol ou proposant du rétrofit) sont affectés de manière positive par l’instauration d’une ZFE car cela générera un flux plus important de clients, ce qui sera bénéfique pour leur activité.

Les solutions de mobilité douce

Pour finir, l’instauration d’une zone à faible émission a pour finalité de promouvoir la mobilité douce et limiter la pollution atmosphérique. Cela pousse à revoir les modes de déplacements en faveur de déplacement alternatifs au véhicule à moteur thermique classique, tel que le vélo ou vélo cargo pour les artisans, les transports en communs, les voitures électriques, le rétrofit de son véhicule actuel ou les carburants alternatifs de type bioéthanol.

Ces solutions ne sont pas l’unique clé et le changement de véhicule doit s’accompagner d’une réflexion globale sur sa mobilité pour optimiser les déplacements professionnels.

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